MKISTOOSTRONG

Vous trouverez sur cette page tous les albums officiels de dIRE sTRAITS. Laurent va nous donner son avis sur chaque album. Cela vous permettra peux être de vous aiguiller dans l'achat d'un album, ou si vous voulez simplement voir ce que certains en pensent. Si jamais vous avez un avis différent, n'hésitez pas à nous le faire connaître!!! Laurent : Laurent.brice@wanadoo.fr se fera un plaisir d'en discuter avec vous!

Les critiques d'albums prennent énormément de temps à notre cher chroniqueur, de plus, nous sommes lycéens, donc beaucoup de boulot. Ne vous inquiétez donc pas, s'il n'y a pas toutes les critiques d'albums, Laurent y travaille activement dès qu'il a du temps libre!

"Dire Straits c’est le début d’une grande aventure. Cet album qui est sorti en 1978 est incisif en contraste avec le second opus. Les quelques petites notes de l’intro de Down To The Waterline attirent l’attention de l’auditeur : l’enivrement n’est pas loin pour celui-ci. La nonchalance du maître est ensuite illustrée avec Water Of Love qui est imprégnée de lyrisme. L’amour, l’amour sujet très cher à MK pendant cette période. Le rythme s’accélère avec Setting Me Up qui nous donne envie de bouger. Mais la nonchalance reprend très vite le dessus avec Six Blade Knife avec sa voix rauque et le grand Pick qui donne le rythme : grand moment de l’album. Et soudain arrive le chef-d’œuvre du maître : Sultans Of Swing. Que dire de ce morceau ? Comment le caractériser ? C’est une chanson qui restera à jamais dans l’histoire du rock. Le solo final aérien ne peut que faire aimer la musique. Merci Mark. La suite demeure excellente. Dans In The Gallery, MK semble remonté ! Wild West End est une magnifique ballade qui cache un potentiel révélé pendant la tournée de 85 avec le fameux Jack Sonni. Enfin, le très bon Lions clôt l’album. Ce dernier ne présente aucune fausse note. C’est un boulot (presque) parfait réalisé par les 4 amis musiciens avec un matériel très peu élaboré… Un indispensable !"

Laurent Ango, laurent.brice@wandoo.fr , chroniqueur de mkistoostrong

"Pour Communiqué, un mot me vient à l’esprit la tranquillité. Mais attention, tranquillité ne veut pas dire que cet album donne envie de dormir, loin de là et très vite un titre comme Lady Writer vous sortira de votre torpeur. Ce superbe morceau énergique au solo final étincelant. On commence par Once Upon A Time In The West avec sa mini-intro irrésistible comparable à un ruisseau d’eau qui coule paisiblement. Ce morceau est époustouflant et si vous n’êtes pas convaincu allez écouter la version live d’Alchemy. Et puis arrive Where Do You Think You’re Going ?. Laissez-vous emporter par le solo final qui s‘accélère progressivement. Un chef-d’œuvre. Ensuite, MK nous présente une pièce acoustique qu’il affectionne tout particulièrement Portobello Belle. Sans oublier, Single Handed Sailor qui plaît presque imédiatement tout comme Lady Writer. Enfin, on termine sur une note nonchalante avec Follow Me Home, qui renoue avec la tranquilité abordée par Once Upon A Time In The West en début d'album. Pour ma part, il s'agit de mon album préféré :-)."

"Making Movies marque le départ de David Knopfler. Le Dire Straits humain, le groupe de potes se transforme peu à peu en une grosse machine commerciale qui déshumanise les membres du groupe. On a ainsi, affaire à un Dire straits en crise, en pleine mutation.Grosse machine parce que le groupe commence à s’enrichir de nouveaux instruments : le clavier montre le bout de son nez. Mais cela se fera très progressivement. Tout d’abord, on peut remarquer le caractère agressif de l’interprétation des chansons dans l’album comme pour renverser la tendance de Communiqué qui est plutôt cool... Tunnel Of Love, la guitare n'est plus seule, on a droit à des envolées de claviers, le vocabulaire musical s’élargit. TOL est très vivant et accroche assez facilement. Romeo, chanson préférée de MK, est un superbe morceau acoustique qui paraît "nu" quand on a pu écouter les lives ! Mais cette version sans artifice garde tout son charme. Solid Rock, même chose que pour Expresso Love terriblement efficace, l’auditeur est sous le charme immédiatement. MK continue d'évoquer l'amour dans Hand In Hand, très émouvant. En fait,vous avez compris le lyrisme est omniprésent dans cette oeuvre. Enfin, arrive Les Boys qui est une chanson atypique et très peu connue qui évoque des homosexuels. Un album excellent. Mais mon grand regret c'est sa durée moins de 40 minutes… Et l’absence de Making Movies. Où est passé ce fabuleux morceau ?"

"Pendant la tournée "Making Movies", le groupe s'agrandit : Alan Clark aux claviers devient un membre à part entière de DS. Le son du départ si spontané, si proche de la simplicité et si artisanal, n'est plus. La guitare est souvent couverte par les claviers, ce qui peut parfois agacer : "Industrial Disease". Mais le clavier peut faire preuve de sensibilité comme en témoignent la magnifique entame de "It Never Rains", qui se termine par un déluge guitaristique époustouflant, et le début de l'acoustique Love Over Gold qui laisse place à un poignant dialogue entre la guitare et le clavier. La pièce la plus connue de l'album est sans aucun doute "Private Investigations". Dans un premier temps acoustique, MK semble avoir beaucoup travaillé sa voix pour cette chanson, il est très appliqué, ce qui permet à l'auditeur de deviner aisément l'ambiance évoqué dans les paroles de la chanson (les dangers de la vie d'un détective privé). Enfin, on ne peut pas passer à côté de l'oeuvre majeure de sa discographie, il s'agit bien sûr de Telegraph Road. Que dire ? La structure du morceau est finement travaillée, alternant moments intenses et calmes avec l'appui du clavier très précieux ici. Avant d'en finir, on peut quand même remarquer que Pick apparaît pour la dernière fois avec DS dans cet album. Le groupe change de visage, la grosse machine se met en marche..."

"Cet album est quand même bien marqué par le thème de la guerre avec Ride Across The River, Brothers In Arms et dans une moindre mesure The Man’s Too Strong. La première chanson évoque les doutes qui envahissent ceux qui sont sur le front. Les textes jouent un grand rôle ici et nous invitent à réfléchir. Par ailleurs, au niveau musical on sent une atmosphère pesante avec cette basse omniprésente durant le morceau. Un chef-d’œuvre à mon avis. La seconde chanson citée provoque une grande émotion tant sur le plan musical qu’au niveau des textes. Les moindres coups de guitares vous donnent des frissons. Et cette voix si douce, si travaillée, qui n’est pas dans les habitudes de MK, surprend. Bien sûr, on peut dire que la spontanéité du début n’y est plus avec ce son trop parfait, mais on ne peut rester de marbre devant ce monument. La troisième commence gaiement avec une acoustique toute innocente qui manifeste une atmosphère de bonheur. Mais cela n’est qu’apparence, très vite MK nous montre brutalement que l’homme est définitivement irrécupérable. Pour échapper à cette atmosphère mélancolique, on peut se détendre avec Walk Of Life où MK se montre dans un registre beaucoup moins sérieux comme le témoignent ses " OUH OUH " qui frisent avec le ridicule ;-). On est obligé d’évoquer également le mythique Money For Nothing et son riff plus qu’efficace. Le duo MK/Sting dénonce dans une ambiance électrifiée le caractère commercial de la musique des 80’s. De plus, MK élargit son vocabulaire musical et introduit le saxophone dans son paysage musical. Le résultat est de toute beauté : Your Latest Trick. On continue avec la tendresse avec bien sûr Why Worry tant repris par les NHB et Chet Atkins. Cet album fut une réussite commerciale, je comprend pourquoi…"

"On Every Street arrive 6 ans après Brothers In Arms. Le groupe ne semblait plus être la préoccupation de MK se souciant plus de ses potes les Notting Hillbillies ou encore de son aîné Chet Atkins. La question est alors : Dire Straits a-t-il toujours la motivation du début ? Ou est-ce là une simple réunion des musiciens pour remplir les caisses ? A la première écoute, on ne peut que saluer la qualité des compositions de MK et très vite, les doutes s’effacent. Il touche un peu à tout le maître passant du blues (Fade To Black) au country (How Long) ou encore au rock pur (Heavy Fuel). Tout cela est dominé par une guitare irrésistible qui se plaît à dialoguer avec la pedal steel de Franklin notamment sur la magnifique ballade You And Your Friend, une des chansons-clés de l’album. Une autre grande composition rappelle l’ambiance de Love Over Gold, il s’agit du planant Planet Of New Orleans qui nous paraît bien court par rapport à Telegraph Road. On surprend la pedal steel guitar (qui donne ce son pleureur si subtil) en tant que reine du solo de On Every Street, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Enfin, comment ne pas évoquer Calling Elvis qui restera LE morceau de cet album et qui a ouvert les concerts des tournées 91-92 et 2001. Ce rythme soutenu est rendu possible grâce aux baguettes magiques du fameux batteur de TOTO, le grand Jeff Porcaro. Une présence toujours importante de la pedal steel guitar notamment. Un grand album qui se présente donc comme le plus complet de toute la discographie de DS. C’est un bel adieu, l’aventure est donc terminée… Dire Straits meurt dignement !"